ACA Baba et les 44 bénévoles, petit conte de Noël
Il était une fois...
Pour la 33ème fois, ACA voyait arriver le mois de décembre avec beaucoup d'excitation mais disons le aussi, un peu de crainte.
La perspective de ces jours précédant l'avant (l'Avent, c'est une autre histoire dont je vous parlerai peut-être après, même si c'est paradoxal de parler ainsi !), l'avant
disais-je donc, celui qui précède la course de l'Hivernale.
L'Hivernale, un nom qui rien qu'à l'entendre donne des frissons...des frissons de froid ? des frissons d'effroi ? en tout cas des frissons propres à vous donner des suées ! Mais ce
n'était pas là, la cause de cette altération physiologique. Non, LA QUESTION était...
Quel temps fera-t-il ? Euh, non ce n'était pas la question vitale, et courir sous la pluie, voire sous la neige n'entraînait pas plus de subites altérations du comportement, pas
plus que savoir si le record de l'épreuve serait battu... d'ailleurs les Kenyans n'avaient toujours pas manifesté d'intérêt particulier et fallait-il y voir une sombre raison
mercantile teintée de vénalité ou Milly sur Thérain était-il trop loin du 2ème parallèle sud pour envisager le déplacement ? Non, ACA était loin de ces considérations
météorologiques et se préoccupait peu de savoir à qui il allait remettre la coupe. Une seule question hantait son esprit ces jours d'avant course.
Seraient-ils là ??? Qui ???
Eh bien, les 44 bénévoles, ceux-là mêmes qui n'avaient pas de trésor à garder, mais seulement du temps à donner ! Donner du temps, donner de soi pour que cette année encore,
à l'approche de Noël, ceux qui espéraient non pas mettre leurs chaussures devant le sapin, mais bien les mettre aux pieds et participer pour gagner une coupe peut-être ou
simplement pour le plaisir.
ACA n'avait pas la formule magique, pas de sésame qui lui ouvrirait la perspective d'une organisation réussie, à moins qu'un gentil génie apparaissant comme par magie, exauce ses
vœux.
Mais ceci est une autre histoire dont je vous parlerai plus tard, peut-être...